Diagnostics, audit énergétique, les règles changent...
Le secteur de l'immobilier est de plus en plus sensible à l'importance de réduire la consommation énergétique des biens, en particulier en matière d'isolation thermique. A compter du 1er avril 2023, les agences immobilières devront disposer d'un audit énergétique pour commercialiser un bien immobilier. Cette nouvelle règlementation concerne les monopropriétés telles que les immeubles ou les maisons. L'audit énergétique est plus complet que le diagnostic de performance énergétique (DPE) car il permet d'identifier les travaux nécessaires pour améliorer le confort thermique.
Le gouvernement a recensé 7,2 millions de passoires thermiques en France, dont 5,2 millions de résidences principales. Afin de lutter contre ce fléau, la loi Climat prévoit un échéancier pour la réalisation de l'audit énergétique en fonction de la classe énergétique du bien immobilier : le 1er avril 2023 pour les logements de classe F ou G, le 1er janvier 2025 pour les logements de classe E, et le 1er janvier 2034 pour les logements de classe D.
Le bilan complet de l'habitation doit être réalisé par un professionnel compétent, tel qu'un bureau d'études ou une entreprise certifiée. Le vendeur qui fait appel à un diagnostiqueur non certifié encourt actuellement une amende de 1 500 euros. Pour l'instant, la loi Climat ne prévoit pas de sanction pour les propriétaires qui ne respecteraient pas l'obligation d'audit énergétique.
Chez Coldwell Banker, un réseau immobilier mondial créé en 1906 à San Francisco, la prise en compte de l'efficacité énergétique est une préoccupation de tous les instants. Le réseau est présent dans 50 pays et est un grand leader de l'immobilier de luxe, vendant chaque année plus de 50 000 propriétés au-dessus d'un million de dollars. Depuis son lancement en France en 2011, Coldwell Banker compte aujourd'hui 50 agences spécialisées dans l'immobilier de prestige et fait partie des trois premiers acteurs du marché hexagonal.